Génération connectée et influencée par les réseaux sociaux, sensible au contenu numérique et à la consommation de marques, 1 jeune français sur 3 déclare avoir accédé volontairement à un contenu piraté ou avoir intentionnellement acheté un produit de contrefaçon (vêtement, électronique ou hygiène…) ces 12 derniers mois.
C’est ce que révèle la troisième étude sur l’attitude des 15-24 ans face à la contrefaçon et au piratage menée par l’EUIPO (Office Européen de la Propriété Industrielle) au sein des 27 Etats membres de l’Union européenne.
Parmi les facteurs évoqués par les jeunes consommateurs de contrefaçon se trouvent en tête la gratuité ou le prix attractif et l’accès facile ou rapide au produit contrefaisant.
Sans en justifier le comportement, il est intéressant de se pencher sur les causes et les palliatifs alors que les intéressés déclarent également qu’ils peuvent arrêter d’utiliser des sources illégales lorsque le produit original est disponible à un prix abordable ou lorsqu’il existe un risque de sanction ou après de mauvaises expériences (personnelles ou dans l’entourage proche).
Cette étude révèle également que les jeunes sont sensibles à la communication sur la contrefaçon et le piratage et sont réceptifs aux arguments liés à la sécurité personnelle (sécurisation et respect de leurs données) et aux valeurs morales (sanction, la réalité de la contrefaçon sur l’économie et l’emploi, atteinte à l’environnement).
Les jeunes français se trouvent dans la moyenne comportementale européenne et il apparaît toujours plus essentiel d’intégrer ces problématiques dans l’éducation et la formation des jeunes générations !
👉 L’intégralité de cette enquête est à retrouver sur le site internet de l’EUIPO, en cliquant ici.
– Eléonore DAUPHANT, Conseil en Propriété Industrielle et Associée chez Mark & Law