Inventée en 1851 par Isaac Merrit Singer dans l’Etat de New-York, la célèbre machine à coudre qui a révolutionné la confection de vêtements avait déjà fait l’objet, dès sa naissance, d’une bataille juridique autour de la paternité et des brevets qui avaient été déposés sur l’invention.
La société avait la propriété intellectuelle ancrée dans son ADN, et tant la technique, que la marque ont fait l’objet de multiples protections, ce qui fut couronné de succès.
En 1855, Singer Company ouvre une filiale à Paris et devient une des toutes premières marques internationales.
En 1901, la compagnie SINGER indiquait bien sur le Manuel d’emploi que c’était une « Trade mark » (photographie ci-dessus).
C’est peu de dire donc que la marque SINGER® était une marque incontestablement notoire.
Et pourtant il y a encore 10 ans, après des déboires commerciaux et une reprise en 2000, on pouvait dire que SINGER® faisait partie de très nombreuses marques dites oubliées par la nouvelle génération.
Pendant la période COVID, la marque a proposé de mettre son savoir-faire au service de la création de masques et le confinement a poussé certains français à se remettre à la couture.
La conséquence logique de ce nouveau dynamisme industriel s’est formalisée avec un travail de communication de marque, pour qu’elle puisse aussi bien servir de madeleine de Proust aux générations des Boomers, ainsi qu’attraper la nouvelle.
Singer France a donc lancé avec succès son opération Reinvinted with Singer ; opération réussie au regard du boom des ventes et de la marque qui étend sa gamme et sa cible d’utilisateurs.
De quoi conforter les discours actuels de nombreuses agences de communication à l’affût de très nombreuses marques délaissées et dont le renouveau fait le bonheur des consommateurs de tous âges !
– Nathalie FAYETTE, Conseil en Propriété Industrielle et Fondatrice du Cabinet MARK & LAW
Source : Singer France